- Promotion 2001-2002 - Maître Vincent NEVEUX

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Vincent NEVEUX

Promotion Michel Courtin (2001-2002)

Avocat au barreau de Paris

Vincent Neveux Avocat


Quand et dans quelles conditions avez-vous intégré l'IDPA ?

En 2000, j’ai obtenu le DESS administration et gestion publique de l’université Panthéon-Assas. Après avoir un temps envisagé d’intégrer la haute fonction publique par la voie de concours administratifs, j’ai effectué un stage en cabinet d’avocats et c’est à ce moment-là que j’ai décidé d’embrasser la profession. J’ai ensuite souhaité compléter ma formation universitaire avec le DEA droit public de l’économie de l’université Panthéon-Assas, dirigé à l’époque par le Professeur Martine Lombard aujourd’hui membre du collège de l’ARCEP, avant d’entrer, en 2002, à l’EFB. Publiciste que j’étais, j’ai naturellement rejoint la promotion Michel Courtin de l’IDPA.

Quel est votre meilleur souvenir à l'IDPA ?

Mes meilleurs souvenirs de l’IDPA sont les rencontres. Rencontres avec des professionnels aguerris du droit public des affaires, représentés par les magistrats et avocats qui ont partagé avec nous leur expérience et leur savoir-faire. Rencontres avec des professionnels en devenir, représentés par les élèves de la promotion avec qui, pour certains d’entre eux, j’ai tissé des liens amicaux et avec lesquels je suis toujours en contact aujourd’hui, confrères ou juristes pour les uns, ayant une toute autre activité pour les autres, qu’ils vivent en France ou à l’autre bout du monde.

Quel a été votre parcours depuis ?

J’ai exercé à partir de 2003 en tant que collaborateur dans des cabinets publicistes parisiens, pour l’essentiel partenaires de l’IDPA et eux-mêmes composés d’anciens de l’IDPA. Depuis 2014, je suis en exercice individuel et j’interviens en qualité de of counsel pour un cabinet spécialisé en droit de la construction. Je dispense des formations en droit des contrats publics et j’interviens à l’EFB dans le cadre du parcours « droit public » coordonnée par Jean-Marc Peyrical, directeur de l’IDPA. Seize ans après, je continue à exercer avec plaisir cette profession qui ne cesse d’évoluer au fil du temps.

Le cursus IDPA a-t-il été un atout ?

Le cursus IDPA a été un atout car, à mon époque, l’EFB faisait peu de place aux modules de droit public. Les séminaires organisés dans le cadre de l’IDPA permettaient donc un rééquilibrage dans l’intérêt des publicistes. Surtout, au moyen de ses intervenants et des méthodes mises en œuvre, il permet à l’élève-avocat de se confronter à ce que sera son exercice quotidien dans le futur. En somme, une immersion dans le monde de l’avocat publiciste avant l’heure.

Quelles sont selon vous les perspectives pour un étudiant de l'IDPA ? Quels seraient vos conseils ?

A mon sens, un étudiant en droit public ne peut que trouver des bénéfices à intégrer l’IDPA. D’une part, et comme je l’ai exposé précédemment, en raison de la qualité de la formation qui y est dispensée. D’autre part, parce que l’IDPA est un formidable réseau qui irrigue les métiers du droit (avocats, magistrats, juristes d’entreprises ou de collectivités publiques ou contract manager, etc.). On a toujours plaisir à échanger avec un ancien de l’IDPA croisé au gré d’une audience, d’une réunion ou de tout autre événement.


- Promotion 1990-1991 - Maître F.-Ch. BERNARD

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François-Charles BERNARD

Promotion Guy Braibant (1990-1991)

Avocat au barreau de Paris, Avocat associé

Frêche & Associés

Quand et dans quelles conditions avez-vous intégré l'IDPA ?

Après avoir réussi l’examen du CRPA de l’IEJ de Paris I Panthéon-Sorbonne (avec Isabelle CASSIN), j’ai présenté un dossier de candidature à l’IDPA. A l’issue du processus de sélection et après entretien avec Jean-Pierre BOIVIN, j’ai intégré l’IDPA début janvier 1991 (Promotion Guy BRAIBANT). J’ai effectué mon prestage auprès de Jean-Jacques ISRAËL.

Quel est votre meilleur souvenir à l'IDPA ?

Mon pré-stage auprès de M. Jean-Jacques ISRAËL ainsi que l’extrême qualité des enseignements, notamment ceux dispensés par les membres du Conseil d’État (M. Ronny ABRAHAM, M. Michel PINAULT, M. Pierre RIVIERE).

Quel a été votre parcours depuis ?

  • Collaborateur (Régis de Curières de Castelnau) – (1992-1997)

  • Exercice Individuel en cabinet groupé avec Jean-Jacques ISRAËL (1997-1999)

  • Associé (FRECHE & ASSOCIES) depuis septembre 1999.

Le cursus IDPA a-t-il été un atout ?

Sans aucun doute, dès lors que, d’une part, l’IDPA constituait déjà une formation d’excellence très vite reconnue (comparable à un club assez élitiste : une douzaine d’étudiants. Sur ce point, un immense hommage doit être rendu à Jean-Pierre BOIVIN, fondateur de l’IDPA) et, d’autre part, que les postes à pouvoir étaient nombreux rapportés aux avocats publicistes sortant de l’E.F.B. Si bien que les étudiants issus de notre promotion n’ont eu strictement aucune difficulté à trouver une collaboration.

Par la suite, un véritable réseau s’est tissé entre les différentes promotions de l’IDPA, ce qui constitue sans conteste un véritable atout professionnel pour diplômés de l’Institut.

Quelles sont selon vous les perspectives pour un étudiant de l'IDPA ? Quels seraient vos conseils ?

Compte tenu de l’importance du droit public et de la prégnance de la régulation étatique dans la société française, lesquels constituent une tendance lourde, non démentie depuis l’ancien régime, l’étudiant de l’IDPA ne devrait pas avoir de difficulté majeure à mener une carrière d’avocat publiciste dans l’un de nos barreaux, ce qui constitue un véritable privilège aujourd’hui.  

Mes conseils seraient les suivants :

  • S’attacher d’abord à être un excellent généraliste tant en droit public qu’en droit privé avant, ensuite, de se spécialiser,

  • Pratiquer une ou plusieurs langues étrangères (indispensable aujourd’hui),

  • Prendre conscience que la réussite professionnelle ne s’inscrit que dans la durée (privilégier les choix à long terme sur les choix à court terme),

  • Trouver une structure qui corresponde à vos aspirations et à votre caractère,

  • Écouter, observer et analyser les avocats plus expérimentés, vous en tirerez toujours des enseignements,

  • Si possible publier, enseigner et former.

- Promotion 2013-2014 - Maître DELPHINE OLLIVIER

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Delphine OLLIVIER

Promotion Robert Badinter (2013-2014)

Présidente de l’Association 2013-2014

Avocate au barreau de Paris

Lacourte, Raquin, Tatar

Quand et dans quelles conditions avez-vous intégré l'IDPA ?

J’ai intégré l’IDPA en 2013 car étant de la promotion Robert Badinter de l’EFB.

Faire l’IDPA était une évidence en tant que publiciste afin de perfectionner mes acquis, approfondir certaines matières et rester évidemment à jour. L’EFB étant - à l’époque - peu tournée sur les modules publicistes, il m’a semblé important de faire cette formation supplémentaire dont j’avais eu connaissance via Me Peyrical à la Faculté Paris Sud.


Quel est votre meilleur souvenir à l'IDPA ?

La promotion, sans hésiter ! Une ambiance particulière se dégage au sein de cette formation du fait des cours complémentaires auxquels les étudiants assistent. Une solidarité et une complicité se créent. En tout cas, je garde un très bon souvenir de l’ambiance de travail que nous avions !


Quel a été votre parcours depuis ?

Une fois le CAPA obtenu, j’ai intégré le Cabinet Frêche et Associés auprès de Me Durand, dans lequel j’ai été très bien formée et encadrée. J’ai pu confirmer mon intérêt pour l’urbanisme et découvrir le champ assez large d’intervention et d’accompagnement qu’offre le métier d’avocat dans ce domaine.

Puis, après deux ans et demi d’expérience, j’ai eu l’opportunité de rejoindre le cabinet Lacourte, Raquin, Tatar auprès de Me Vincent Guinot et je me suis lancée dans cette nouvelle expérience épanouissante et enrichissante !


Le cursus IDPA a-t-il été un atout ?

Oui, dans la mesure où vous retrouvez quasi-automatiquement avec un ou plusieurs idépéistes dans le cabinet dans lequel vous allez exercer, ce qui est assez rassurant. La force de cette formation est évidemment son réseau : 30 ans d’existence et de promotion, cela permet de rencontrer des professionnels de tous horizons !


Quelles sont selon vous les perspectives pour un étudiant de l'IDPA ? Quels seraient vos conseils ?

Cette formation universitaire permet d’ouvrir plus facilement les portes de certains cabinets d’avocats, elle garantit également un niveau de compétence et de sérieux reconnu auprès des acteurs du droit.

S’agissant de conseils, il me paraît important de développer et entretenir son réseau, de ne jamais cesser de se former et avant tout de rester curieux.


- Promotion 2009-2010 - Maître J.-A. BOUBOUTOU

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Jacques-Alexandre BOUBOUTOU

Promotion Jean-Denis Bredin (2009-2010)

Avocat au barreau de Paris

SELARL Jacques-Alexandre Bouboutou, Avocats

Quand et dans quelles conditions avez-vous intégré l'IDPA ?

J’ai intégré l’IDPA en janvier 2009 après les examens d’entrée au CRFPA de Versailles, ce qui m’a valu un transfert de l’HÉDAC vers l’EFB, qui se trouvait en ce temps-là rue de Charenton près de Bastille. J’effectuais alors un Master 2 intitulé “Entreprises et services publics” de l’Université Paris XI dans le cadre du projet personnel individuel (PPI).


Quel est votre meilleur souvenir à l'IDPA ?

Mon meilleur souvenir est quand nous avons réalisé un dîner de fin d’année entre élèves IDPA dans un petit restaurant sympathique du quai d’Austerlitz pour célébrer la fin de l’année scolaire et l’arrivée de l’été, suivi bien entendu d’un apéro !


Quel a été votre parcours depuis ?

J’ai intégré le cabinet Grange Martin Ramdenie en tant que collaborateur durant près de 5 ans, avant de monter mon cabinet en droit public et en droit de l’immobilier à Paris 8ème, cabinet individuel avec une collaboratrice au sein de locaux partagés. Je suis également devenu formateur en droit de l’urbanisme, ainsi que pour les gérants de bars, restaurants et/ou hôtels souhaitant obtenir le permis d’exploitation de la licence IV. En outre, j’interviens en contentieux de l’urbanisme dans le parcours droit public de l’EFB.


Le cursus IDPA a-t-il été un atout ?

Le cursus IDPA m’a indiscutablement aidé, car l’on retrouve le réseau d’anciens élèves dans de nombreux cabinets et structures publiques, mais aussi en termes de crédibilité au sein de la spécialité droit public car c’est une formation reconnue par les cabinets et les magistrats, notamment car une partie des enseignants sont des magistrats. Le contenu des cours en eux-mêmes m’a permis d’être plus vigilant sur des aspects contentieux que j’ai retrouvé en cabinet durant le stage final.


Quelles sont selon vous les perspectives pour un étudiant de l'IDPA ? Quels seraient vos conseils ?

Les étudiants IDPA ont un atout : une formation pratique avant même de démarrer en cabinet sur des dossiers concrets du droit public des affaires. Selon moi, chaque étudiant serait gagnant d’approfondir, en fonction de ses goûts, des spécialités de niche peut-être insuffisamment pratiquées par les cabinets bien établis sur la place, mais qui seront sûrement porteuses dans un avenir plus ou moins proche. Ils devraient ne pas perdre le contact avec d’autres matières de droit privé telles que la fiscalité, le pénal ou encore le droit des sociétés. Cela permet également de pouvoir intervenir sur des dossiers aux problématiques transverses et d’échanger avec leurs confrères de droit privé pour des futurs partenariats ou simplement de l’entraide.

- Promotion 2014-2015 - Maître KARIN APRAHAMIAN

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Karin APRAHAMIAN

Promotion Jean-Yves Le Borgne (2014-2015)

Avocat au barreau de Paris, Avocat collaborateur

SCP Sartorio Lonqueue Sagalovitsch & Associés

Quand et dans quelles conditions avez-vous intégré l'IDPA ?

J’ai intégré l’IDPA lors de mon entrée à l’EFB en 2014, période durant laquelle j’effectuais le Master II Droit de la construction, de l’aménagement et de l’urbanisme (sous la Direction de Me CALLON) de la Faculté Jean Monnet à Sceaux (Université Paris Saclay) dans le cadre de mon PPI.

Parallèlement, j’étais en stage à mi-temps dans le cabinet Peyrical & Sabattier Associés.

C’est dire combien il m’importait d’intégrer cette formation, tant j’en avais entendu parler !


Quel est votre meilleur souvenir à l'IDPA ?

Mon meilleur souvenir à l’IDPA a été l’organisation du Gala de la promotion précédente (2013-2014) à la Bibliothèque de l’Ordre.

Beaucoup de stress, mais un merveilleux moment !


Quel a été votre parcours depuis ?

Depuis, j’ai d’abord intégré un cabinet individuel, ce qui m’a permis d’acquérir une autonomie sans pareille ainsi qu’une expérience tant en droit public (contentieux administratif général et urbanisme), qu’en droit privé (affaires privées, prud’hommes).

Par souci de concentrer mon exercice professionnel sur le droit de l’urbanisme et sa pluralité (l’aménagement, le foncier avec l’expropriation et la préemption, ainsi que le droit de la construction et de l’immobilier), j’ai intégré l’équipe de Me Barbara RIVOIRE du cabinet SARTORIO LONQUEUE SAGALOVITSCH & Associés.  

J’ai également eu à cœur de faire partie de l’équipe pédagogique de Me CALLON et dispense ainsi depuis 2016 les travaux dirigés de droit de l’urbanisme aux étudiants de Master 1 de la Faculté Jean Monnet à Sceaux.


Le cursus IDPA a-t-il été un atout ?

Le cursus IDPA constitue un atout indéniable, dans la mesure où il est, à mon sens, gage d’une implication certaine de l’ensemble de ses membres pour œuvrer dans les diverses branches que composent le droit public des affaires.


Quelles sont selon vous les perspectives pour un étudiant de l'IDPA ? Quels seraient vos conseils ?

Les perspectives pour un étudiant de l’IDPA et plus généralement pour un élève-avocat sont naturellement multiples puisqu’il dispose d’un parcours lui permettant de « choisir » d’une part le type d’exercice professionnel qu’il souhaite mener, à savoir juriste, avocat ou magistrat (et plus encore !), mais également les domaines du droit dans lesquels il souhaite œuvrer.

Ce choix multiple est une chance et permet de nourrir une carrière de diverses expériences, puisque de nos jours, rien n’est jamais figé.

Le premier conseil que je pourrai dispenser serait celui de cultiver sa curiosité juridique pour s’enrichir davantage chaque jour. J’ai, pour ma part, fait le choix d’exercer en droit de l’urbanisme et de l’aménagement, tout en mettant mes capacités de réflexion juridique au service de quelques dossiers en droit pénal et en droit de la famille. C’est passionnant !

Le second conseil s’adresse davantage aux futurs confrères : celui de ne jamais cesser de se remémorer le serment qui nous lie tous et qui promeut et nous oblige à un exercice avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité, mais régi également, entre beaucoup d’autres, par le principe de confraternité.


- Promotion 2016-2017 - Maître Ch. FARINEAU

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Christophe

FARINEAU

Promotion Ana Palacio et Guido Raimondi (2016-2017)

Président de l’Association 2016-2017

Avocat au barreau de Paris

Seban & Associés

Quand et dans quelles conditions avez-vous intégré l'IDPA ?

J’ai intégré l’IDPA en 2016, après un double cursus en droit public à Bordeaux puis à Paris (Master II de Droit public des affaires, Paris I Panthéon-Sorbonne ; Master II de Gestion publique, Dauphine-Ecole nationale d’administration) durant lequel j’ai pu travailler dans différentes structures privées et publiques (cabinets d’avocats et de conseil, Assemblée nationale, Conseil d’État). L’IDPA m’est donc apparu comme une suite logique à ce parcours, une évidence !

Quel est votre meilleur souvenir à l'IDPA ?

Le moment qui m’a le plus marqué a sans doute été celui de la cérémonie de remise des diplômes à la Cour administrative d’appel de Paris. J’avais alors la joie de présider l’Association et cet événement venait clôturer une année excellente en tout point. Je suis d’ailleurs ravi de constater que les nouvelles promotions s’investissent et s’attachent à reprendre le flambeau, s’agissant tout particulièrement de la revue.

Quel a été votre parcours depuis ?

Après un stage PPI au service des concessions de la Mairie de Paris et la période de cours à l’Institut, j’ai effectué mon stage final dans le département « Droit public des affaires – Infrastructures » du cabinet CMS Francis Lefebvre Avocats sous la direction de Me François Tenailleau. J’ai énormément appris. J’ai ensuite intégré le cabinet Seban & Associés en septembre 2017, au sein duquel j’exerce principalement – par goût ! − en droit de la commande publique, aux côtés de Me Thomas Rouveyran.

Le cursus IDPA a-t-il été un atout ?

Sans aucun doute. Les cours, dispensés pour la plupart sous la forme de mises en situation, permettent d’acquérir des réflexes pratiques – je pense notamment au cours de contentieux administratif de Me Régis Froger. Cela constitue donc une bonne transition vers la pratique en cabinet. Au-delà, l’IDPA c’est aussi un esprit de promotion, de belles rencontres ainsi qu’un réseau d’anciens très utile dans la vie professionnelle. C’est également toujours un plus sur le marché de l’emploi.


Quelles sont selon vous les perspectives pour un étudiant de l'IDPA ? Quels seraient vos conseils ?

Les perspectives me paraissent nombreuses, ceci d’autant plus que de nouvelles problématiques émergent sans cesse. Je souhaite avant tout adresser un message positif aux étudiants : vous vous apprêtez à embrasser une profession qui, certes, est exigeante, mais qui est surtout vivante, passionnante et stimulante à de nombreux égards. Il est essentiel de rester curieux intellectuellement, en s’intéressant par exemple à des matières ou des domaines d’activités qui excèdent a priori notre zone de confort (le droit privé, les aspects financiers et techniques…). Il faut aussi savoir être concret, opérationnel et faire preuve de discernement. Dans l’immédiat, le stage final est une étape primordiale : donnez-y le meilleur de vous-même !

- Promotion 2011-2012 - Maître Julien LALANNE

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Julien LALANNE

Promotion Jean-Louis Debré (2011-2012)

Avocat au barreau de Paris, Avocat associé

SELARL Verpont Avocats


Quand et dans quelles conditions avez-vous intégré l'IDPA ?

J’ai rejoint l’IDPA en 2011 après un cursus universitaire résolument publiciste et assez  « classique » : Master 2 Professionnel Contentieux public à Paris 1 puis Master 2 Recherche Droit public approfondi à Paris 2. Après une parenthèse « Recherche » dans mes études et en vue des études à l’EFB qui s’annonçaient assez éloignés de ce que j’avais déjà pu connaître (stage notamment) et de ce à quoi j’aspirais, il s’agissait de trouver une « respiration » dans l’IDPA en complétant ma formation en droit public et en le faisant au contact de professionnels.


Quel est votre meilleur souvenir à l'IDPA ?

Il y le pot de fin de séminaire organisé au Comptoir du Panthéon par l’un de nos intervenants.

De manière plus académique, je garde un excellent souvenir du travail sur dossier (notes de rapporteur, projets de jugement) proposé par les magistrats administratifs qui intervenaient alors à l’IDPA et qui faisait écho à un précédent stage en juridiction.

Quel a été votre parcours depuis ?

J’ai été collaborateur pendant un peu moins de 3 ans dans un cabinet parisien intervenant en droit public et dans lequel j’avais effectué mon stage final. J’ai ensuite eu l’opportunité de m’associer avec trois confrères et j’exerce donc depuis fin 2015 au sein du cabinet VERPONT avocats dont je suis co-gérant. Nous avons fait le choix d’une implantation à Pontoise et à Versailles. J’interviens presque exclusivement en droit de l’urbanisme.

Le cursus IDPA a-t-il été un atout ?

L’IDPA a très certainement été un atout, ne serait-ce que vis-à-vis de la clientèle car il est le gage d’une formation professionnalisante et de qualité. Au risque de surprendre, cela m’a aussi confirmé dans ma volonté de ne pas exercer en « droit public des affaires » au sens strict (contrats publics notamment) et d’axer ma pratique autour du droit immobilier public ce que je suis heureux de pouvoir faire.  

Quelles sont selon vous les perspectives pour un étudiant de l'IDPA ? Quels seraient vos conseils ?

L’IDPA reste un marqueur important dans un cursus et bien qu’il existe bon nombre d’excellentes formations universitaires (et pas uniquement à Paris), cela demeure une manière tout à fait particulière et positive de faire le lien entre l’université et le monde du travail.

L’une des difficultés de ce métier est d’aboutir à des solutions concrètes et non plus uniquement de « faire du droit ». C’est à mon sens l’un des objectifs que doivent garder à l’esprit les étudiants et futurs confrères.

Je constate aussi que, même en consacrant son activité au droit public, les problématiques de droit privé sont très fréquentes. A défaut de pouvoir y répondre soit même, il faut pouvoir les identifier pour sécuriser son client (et se sécuriser soi-même d’ailleurs). Il ne faut donc évidemment pas oublier les fondamentaux que nous avons tous appris et il ne faut pas plus faire l’impasse sur la procédure civile par exemple (ne serait-ce que pour pouvoir soulever utilement l’incompétence du juge judiciaire).



- Promotion 2004-2005 - Maître L.-N. HARADA

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Louis-Narito HARADA

Promotion 2004-2005

Avocat au barreau de Paris, Avocat associé

Eversheds Sutherland

Quand et dans quelles conditions avez-vous intégré l'IDPA ?

Je suis de la promotion 2004-2005. Après un DEA en droit de l’environnement et un DESS en contentieux de droit public à Paris I, puis une année sabbatique au cours de laquelle j’ai été chargé de mission dans une association de protection de l’environnement, mon dossier a été retenu !


Quel est votre meilleur souvenir à l'IDPA ?

Les rencontres que j’y ai faites et les amis qui sont restés, dont mon témoin de mariage. La collégialité et la qualité générale des enseignements, notamment en urbanisme avec Mme Appeche-Otani. Je me souviens l’avoir entendu dire qu’un avocat qui soulevait l’insuffisance du nombre de places de stationnement faisait bien son boulot. C’est devenu un point d’attention particulier tant dans mes audits qu’en contentieux, qui me semble incontournable au demeurant.


Quel a été votre parcours depuis ?

A la sortie de l’EFB, j’ai été 4 ans chez Faro & Gozlan (conseil et représentation d’associations de protection de l’environnement), puis 1 an chez Frêche & Associé (urbanisme et environnement), puis 5 ans chez August & Debouzy dans le groupe public réglementaire environnement. Enfin, après avoir songé à créer mon cabinet avec un publiciste et un privatiste de ma génération, j’ai été recruté chez Eversheds Sutherland en avril 2015 pour créer la pratique environnement. Après deux ans de collaboration (comme Counsel), j’ai été promu associé en mai 2017, au sein de l’équipe Grands Projets, PPP, droit public.

Le cursus IDPA a-t-il été un atout ?

Certainement, mais cela ne fait pas tout. Sur le CV et pour l’expertise qu’on y acquiert, c’est un plus indéniable.


Quelles sont selon vous les perspectives pour un étudiant de l'IDPA ? Quels seraient vos conseils ?

Varier les expériences en cabinet, du plus petit au plus gros, 3 ou 4 ans par cabinet pour en tirer le meilleur. Ne pas hésiter à prendre des dossiers personnels pour se faire la main, acquérir l’autonomie et l’art et la manière de gérer les clients (pas les plus faciles quand c’est à l’AJ…). Trouver sa spécialité et creuser son sillon en publiant, en participant à des conférences, etc. Rester curieux par rapport aux secteurs d’activité des clients et ne pas se contenter de lire la presse juridique.


- Promotion 2004-2005 - Maître Frédéric JAPPONT

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Frédéric JAPPONT

Promotion 2004-2005

Avocat au barreau de Paris

Frédéric Jappont Avocat

Quand et dans quelles conditions avez-vous intégré l'IDPA ?

Je fais partie de la promotion 2004-2005. J'ai intégré l'IDPA après avoir soutenu ma thèse de doctorat en droit public économique. Mon souhait initial était d'intégrer un cursus spécifique à l'EFB correspondant à mon parcours de publiciste et ainsi de maximiser mes perspectives d'embauche sur le marché du travail.


Quel est votre meilleur souvenir à l'IDPA ?

Mon meilleur souvenir est lié à la richesse des échanges avec les différents intervenants et aussi à la bonne ambiance qu'il y avait dans mon groupe de travail.


Quel a été votre parcours depuis ?

A l'issue du CAPA, j'ai été collaborateur pendant deux années au sein d'un cabinet d'avocats aux Conseils. Puis j'ai intégré la magistrature judiciaire en 2008. J'ai été juge des enfants lors de mon premier poste en Guyane, puis juge au tribunal de grande instance de Bobigny. Au cours de mon affectation à Bobigny, j'ai par ailleurs, au titre de mes fonctions annexes, assumé pendant trois années la présidence de la Commission départementale d'aide sociale, juridiction administrative de premier degré. Depuis septembre 2017, je suis Vice-président auprès du tribunal de grande instance d'Evry et exerce principalement les fonctions de président de correctionnel.


Le cursus IDPA a-t-il été un atout ?

Sans nul doute car le cursus IDPA est un gage de qualité. Il permet de perfectionner ses connaissances dans une optique professionnelle, et les employeurs sont nécessairement sensibles à ce profil.


Quelles sont selon vous les perspectives pour un étudiant de l'IDPA ? Quels seraient vos conseils ?

Les perspectives sont multiples aussi bien notamment au sein des cabinets d'avocats spécialisés ou non, de même qu'au sein des directions juridiques d'entreprises. Il est donc important pour un étudiant d'entamer en amont une réflexion sur les objectifs poursuivis, et sur ses appétences juridiques. Je persiste à considérer néanmoins, au regard finalement de mon propre parcours, que nous sommes avant tout juristes, et qu'il est nécessaire que les étudiants ne se ferment pas non plus les portes et soient toujours ouverts aux opportunités qui peuvent se présenter.