Julien LALANNE
Promotion Jean-Louis Debré (2011-2012)
Avocat au barreau de Paris, Avocat associé
SELARL Verpont Avocats
Quand et dans quelles conditions avez-vous intégré l'IDPA ?
J’ai rejoint l’IDPA en 2011 après un cursus universitaire résolument publiciste et assez « classique » : Master 2 Professionnel Contentieux public à Paris 1 puis Master 2 Recherche Droit public approfondi à Paris 2. Après une parenthèse « Recherche » dans mes études et en vue des études à l’EFB qui s’annonçaient assez éloignés de ce que j’avais déjà pu connaître (stage notamment) et de ce à quoi j’aspirais, il s’agissait de trouver une « respiration » dans l’IDPA en complétant ma formation en droit public et en le faisant au contact de professionnels.
Quel est votre meilleur souvenir à l'IDPA ?
Il y le pot de fin de séminaire organisé au Comptoir du Panthéon par l’un de nos intervenants.
De manière plus académique, je garde un excellent souvenir du travail sur dossier (notes de rapporteur, projets de jugement) proposé par les magistrats administratifs qui intervenaient alors à l’IDPA et qui faisait écho à un précédent stage en juridiction.
Quel a été votre parcours depuis ?
J’ai été collaborateur pendant un peu moins de 3 ans dans un cabinet parisien intervenant en droit public et dans lequel j’avais effectué mon stage final. J’ai ensuite eu l’opportunité de m’associer avec trois confrères et j’exerce donc depuis fin 2015 au sein du cabinet VERPONT avocats dont je suis co-gérant. Nous avons fait le choix d’une implantation à Pontoise et à Versailles. J’interviens presque exclusivement en droit de l’urbanisme.
Le cursus IDPA a-t-il été un atout ?
L’IDPA a très certainement été un atout, ne serait-ce que vis-à-vis de la clientèle car il est le gage d’une formation professionnalisante et de qualité. Au risque de surprendre, cela m’a aussi confirmé dans ma volonté de ne pas exercer en « droit public des affaires » au sens strict (contrats publics notamment) et d’axer ma pratique autour du droit immobilier public ce que je suis heureux de pouvoir faire.
Quelles sont selon vous les perspectives pour un étudiant de l'IDPA ? Quels seraient vos conseils ?
L’IDPA reste un marqueur important dans un cursus et bien qu’il existe bon nombre d’excellentes formations universitaires (et pas uniquement à Paris), cela demeure une manière tout à fait particulière et positive de faire le lien entre l’université et le monde du travail.
L’une des difficultés de ce métier est d’aboutir à des solutions concrètes et non plus uniquement de « faire du droit ». C’est à mon sens l’un des objectifs que doivent garder à l’esprit les étudiants et futurs confrères.
Je constate aussi que, même en consacrant son activité au droit public, les problématiques de droit privé sont très fréquentes. A défaut de pouvoir y répondre soit même, il faut pouvoir les identifier pour sécuriser son client (et se sécuriser soi-même d’ailleurs). Il ne faut donc évidemment pas oublier les fondamentaux que nous avons tous appris et il ne faut pas plus faire l’impasse sur la procédure civile par exemple (ne serait-ce que pour pouvoir soulever utilement l’incompétence du juge judiciaire).