Frédéric JAPPONT
Promotion 2004-2005
Avocat au barreau de Paris
Frédéric Jappont Avocat
Quand et dans quelles conditions avez-vous intégré l'IDPA ?
Je fais partie de la promotion 2004-2005. J'ai intégré l'IDPA après avoir soutenu ma thèse de doctorat en droit public économique. Mon souhait initial était d'intégrer un cursus spécifique à l'EFB correspondant à mon parcours de publiciste et ainsi de maximiser mes perspectives d'embauche sur le marché du travail.
Quel est votre meilleur souvenir à l'IDPA ?
Mon meilleur souvenir est lié à la richesse des échanges avec les différents intervenants et aussi à la bonne ambiance qu'il y avait dans mon groupe de travail.
Quel a été votre parcours depuis ?
A l'issue du CAPA, j'ai été collaborateur pendant deux années au sein d'un cabinet d'avocats aux Conseils. Puis j'ai intégré la magistrature judiciaire en 2008. J'ai été juge des enfants lors de mon premier poste en Guyane, puis juge au tribunal de grande instance de Bobigny. Au cours de mon affectation à Bobigny, j'ai par ailleurs, au titre de mes fonctions annexes, assumé pendant trois années la présidence de la Commission départementale d'aide sociale, juridiction administrative de premier degré. Depuis septembre 2017, je suis Vice-président auprès du tribunal de grande instance d'Evry et exerce principalement les fonctions de président de correctionnel.
Le cursus IDPA a-t-il été un atout ?
Sans nul doute car le cursus IDPA est un gage de qualité. Il permet de perfectionner ses connaissances dans une optique professionnelle, et les employeurs sont nécessairement sensibles à ce profil.
Quelles sont selon vous les perspectives pour un étudiant de l'IDPA ? Quels seraient vos conseils ?
Les perspectives sont multiples aussi bien notamment au sein des cabinets d'avocats spécialisés ou non, de même qu'au sein des directions juridiques d'entreprises. Il est donc important pour un étudiant d'entamer en amont une réflexion sur les objectifs poursuivis, et sur ses appétences juridiques. Je persiste à considérer néanmoins, au regard finalement de mon propre parcours, que nous sommes avant tout juristes, et qu'il est nécessaire que les étudiants ne se ferment pas non plus les portes et soient toujours ouverts aux opportunités qui peuvent se présenter.