- Promotion 2001-2002 - Maître Vincent NEVEUX

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Vincent NEVEUX

Promotion Michel Courtin (2001-2002)

Avocat au barreau de Paris

Vincent Neveux Avocat


Quand et dans quelles conditions avez-vous intégré l'IDPA ?

En 2000, j’ai obtenu le DESS administration et gestion publique de l’université Panthéon-Assas. Après avoir un temps envisagé d’intégrer la haute fonction publique par la voie de concours administratifs, j’ai effectué un stage en cabinet d’avocats et c’est à ce moment-là que j’ai décidé d’embrasser la profession. J’ai ensuite souhaité compléter ma formation universitaire avec le DEA droit public de l’économie de l’université Panthéon-Assas, dirigé à l’époque par le Professeur Martine Lombard aujourd’hui membre du collège de l’ARCEP, avant d’entrer, en 2002, à l’EFB. Publiciste que j’étais, j’ai naturellement rejoint la promotion Michel Courtin de l’IDPA.

Quel est votre meilleur souvenir à l'IDPA ?

Mes meilleurs souvenirs de l’IDPA sont les rencontres. Rencontres avec des professionnels aguerris du droit public des affaires, représentés par les magistrats et avocats qui ont partagé avec nous leur expérience et leur savoir-faire. Rencontres avec des professionnels en devenir, représentés par les élèves de la promotion avec qui, pour certains d’entre eux, j’ai tissé des liens amicaux et avec lesquels je suis toujours en contact aujourd’hui, confrères ou juristes pour les uns, ayant une toute autre activité pour les autres, qu’ils vivent en France ou à l’autre bout du monde.

Quel a été votre parcours depuis ?

J’ai exercé à partir de 2003 en tant que collaborateur dans des cabinets publicistes parisiens, pour l’essentiel partenaires de l’IDPA et eux-mêmes composés d’anciens de l’IDPA. Depuis 2014, je suis en exercice individuel et j’interviens en qualité de of counsel pour un cabinet spécialisé en droit de la construction. Je dispense des formations en droit des contrats publics et j’interviens à l’EFB dans le cadre du parcours « droit public » coordonnée par Jean-Marc Peyrical, directeur de l’IDPA. Seize ans après, je continue à exercer avec plaisir cette profession qui ne cesse d’évoluer au fil du temps.

Le cursus IDPA a-t-il été un atout ?

Le cursus IDPA a été un atout car, à mon époque, l’EFB faisait peu de place aux modules de droit public. Les séminaires organisés dans le cadre de l’IDPA permettaient donc un rééquilibrage dans l’intérêt des publicistes. Surtout, au moyen de ses intervenants et des méthodes mises en œuvre, il permet à l’élève-avocat de se confronter à ce que sera son exercice quotidien dans le futur. En somme, une immersion dans le monde de l’avocat publiciste avant l’heure.

Quelles sont selon vous les perspectives pour un étudiant de l'IDPA ? Quels seraient vos conseils ?

A mon sens, un étudiant en droit public ne peut que trouver des bénéfices à intégrer l’IDPA. D’une part, et comme je l’ai exposé précédemment, en raison de la qualité de la formation qui y est dispensée. D’autre part, parce que l’IDPA est un formidable réseau qui irrigue les métiers du droit (avocats, magistrats, juristes d’entreprises ou de collectivités publiques ou contract manager, etc.). On a toujours plaisir à échanger avec un ancien de l’IDPA croisé au gré d’une audience, d’une réunion ou de tout autre événement.