- Promotion 2004-2005 - Maître L.-N. HARADA

[HaradaL].JPG-1.jpg

Louis-Narito HARADA

Promotion 2004-2005

Avocat au barreau de Paris, Avocat associé

Eversheds Sutherland

Quand et dans quelles conditions avez-vous intégré l'IDPA ?

Je suis de la promotion 2004-2005. Après un DEA en droit de l’environnement et un DESS en contentieux de droit public à Paris I, puis une année sabbatique au cours de laquelle j’ai été chargé de mission dans une association de protection de l’environnement, mon dossier a été retenu !


Quel est votre meilleur souvenir à l'IDPA ?

Les rencontres que j’y ai faites et les amis qui sont restés, dont mon témoin de mariage. La collégialité et la qualité générale des enseignements, notamment en urbanisme avec Mme Appeche-Otani. Je me souviens l’avoir entendu dire qu’un avocat qui soulevait l’insuffisance du nombre de places de stationnement faisait bien son boulot. C’est devenu un point d’attention particulier tant dans mes audits qu’en contentieux, qui me semble incontournable au demeurant.


Quel a été votre parcours depuis ?

A la sortie de l’EFB, j’ai été 4 ans chez Faro & Gozlan (conseil et représentation d’associations de protection de l’environnement), puis 1 an chez Frêche & Associé (urbanisme et environnement), puis 5 ans chez August & Debouzy dans le groupe public réglementaire environnement. Enfin, après avoir songé à créer mon cabinet avec un publiciste et un privatiste de ma génération, j’ai été recruté chez Eversheds Sutherland en avril 2015 pour créer la pratique environnement. Après deux ans de collaboration (comme Counsel), j’ai été promu associé en mai 2017, au sein de l’équipe Grands Projets, PPP, droit public.

Le cursus IDPA a-t-il été un atout ?

Certainement, mais cela ne fait pas tout. Sur le CV et pour l’expertise qu’on y acquiert, c’est un plus indéniable.


Quelles sont selon vous les perspectives pour un étudiant de l'IDPA ? Quels seraient vos conseils ?

Varier les expériences en cabinet, du plus petit au plus gros, 3 ou 4 ans par cabinet pour en tirer le meilleur. Ne pas hésiter à prendre des dossiers personnels pour se faire la main, acquérir l’autonomie et l’art et la manière de gérer les clients (pas les plus faciles quand c’est à l’AJ…). Trouver sa spécialité et creuser son sillon en publiant, en participant à des conférences, etc. Rester curieux par rapport aux secteurs d’activité des clients et ne pas se contenter de lire la presse juridique.