Extrait de la Gazette n°1 - Mai 2014
Me François-Charles BERNARD
Avocat associé - Cabinet Frêche & Associés
Qu’avez-vous retenu de vos études à l’IDPA ?
J’ai eu le sentiment d’être un étudiant privilégié au sein de l’EFB, bénéficiant d’un enseignement en petits groupes dispensé par des professeurs qui étaient chacun une référence dans leur domaine. Bien au-delà de la théorie, j’ai appris à l’IDPA les enjeux concrets de la profession d’avocat publiciste qui, 20 ans après, font partie de mon quotidien. Je pense ainsi à un
cours dispensé par Jean-Pierre Boivin sur les montages complexes, qui était très visionnaire et est toujours d’une extraordinaire actualité.
Plus prosaïquement, j’y ai aussi appris que l’avocat doit certes faire preuve d’excellence juridique, mais qu’il est également un prestataire de service, devant se comporter comme tel face à ses clients.
Pouvez-vous nous présenter votre parcours ensuite ?
J’ai eu la grande chance de faire un stage de fin d’étude extrêmement riche et diversifié, touchant aussi bien au droit public qu’au droit privé, auprès de Jean-Jacques Israël. J’ai ensuite été recruté comme collaborateur dans le cabinet de Régis de Castelneau, où je suis resté pendant 5 ans, de 1992 à 1997. S’en sont suivies deux années d’exercice en tant qu’avocat individuel, à l’issue desquelles j’ai rejoint le cabinet Frêche & Associés, en qualité d’associé. J’ai aujourd’hui le sentiment d’avoir atteint l’un des objectifs que je m’étais fixés à l’IDPA, et je suis satisfait d’avoir construit ma carrière étape après étape, en faisant preuve de stabilité et en veillant à développer une expertise pointue dans un domaine, l’urbanisme. Être conscient qu’une carrière se construit progressivement, choisir un domaine de compétence permettant d’allier travail et plaisir, faire preuve de discipline et d’endurance, sont, selon moi, les clés pour s’épanouir dans la profession d’avocat.
Quelles sont pour vous les qualités d’un IDPiste ?
Je dirais qu’un IDPiste est un publiciste ouvert et réaliste, qui sait s’affranchir des limites de l’hexagone et du droit public. C’est d’ailleurs le conseil que j’aimerais donner aux étudiants de l’IDPA : développez des compétences dans les matières privatistes, soyez conscients des problématiques économiques, financières voir politiques de vos clients, mais également ne négligez pas les langues étrangères, car il y a une vraie demande d’avocats publicistes parlant d’autres langues. Il faut multiplier vos atouts !